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Mon diabète est un diabète de la maturité, de type 2, plus répandu en Grande Bretagne et dans les pays occidentaux où les cas d’obésité sont plus fréquents et où l’alimentation est de plus en plus industrialisée.
Quand je décidais de me débarrasser de l’insuline le médecin m’a très clairement indiqué que je devais surveiller ma forme physique, mon poids et mon style de vie, longtemps et avec vigilance. Et cela n’allait pas être facile.En fait, il était convaincu que je ne parviendrais pas à me passer de l’insuline. Je dois reconnaître que dans mon emploi du temps il n’y avait pas de place pour les séances d’exercices et qu’à 105 Kg j’étais bien évidemment en surpoids.
En me disant que je n’allais pas réussir, il m’incitait à lui prouver qu’il avait tort.
Je me mis à faire des recherches sur l’alimentation.
J’ai appris qu’il n’y avait pas seulement des aliments pauvres en glucides, mais qu’il y avait aussi des bons glucides. C’est également vrai pour les graisses. Tenez vous en aux bonnes graisses et vous perdrez du poids.Et surtout, perdre du poids dans des conditions saines permet d’éviter les complications du diabète.
Habituellement, les régimes pauvres en graisse et riches en glucides proposent des produits très élaborés ne contenant pratiquement aucune fibre et nutriment, et c’est la racine du problème.
Si j’avais perçu les signes avant coureurs de la maladie plutôt je me serai épargné bien des déboires.Une prise de poids vers la cinquantaine et spécialement dans mon cas signifiait :
- un taux élevé de cholestérol
- plus de mauvais cholestérol que de bon
- de l’hypertension
- un taux élevé de triglycérides.
En d’autres termes, c’est le début du diabète connu sous le nom de pré diabète.
Mais c’est merveilleux de s’en rendre compte après coup !
Revenons à la question alimentaire. C’est étonnant, mais une majorité d’entre nous est semble-t-il pré disposée génétiquement à développer un diabète de la maturité – et le principal déclencheur est, vous l’avez deviné, le régime alimentaire. Bien sûr nous ne pouvons pas contrôler nos gènes, mais nous pouvons contrôler ce que nous mangeons – et la quantité d’exercices que nous effectuons (nous aborderons ce deuxième point ultérieurement)
Dans mon type de diabète, le pancréas fonctionne correctement, mais sécrète trop d’insuline.A cause de l’excès de graisse corporelle l’insuline ne pourra pas jouer son rôle correctement ce qui à son tour signifie, que les niveaux de sucre dans le sang ne baissent pas aussi rapidement qu’ils devraient. C’est pourquoi le pancréas fonctionne d’avantage pour sécréter encore plus d’insuline. Finalement il se surmène et le niveau de sucre dans le sang baisse. Alors survient le tiraillement de la faim c’est la raison pour laquelle j’ai pris l’habitude de manger d’avantage, spécialement des glucides.
OK, après ces rudiments techniques, comment je me suis sorti de ce cercle vicieux ?
Ignorez les conseils relatifs aux régimes « pauvres en graisse et riche en glucides » et réintroduisez les fibres dans votre alimentation, abandonnez les aliments trop élaborés, adoptez une alimentation équilibrée avec de bons glucides et des graisses où il en faut.En essayant de réinventer la roue, je me suis aperçu qu’un type dénommé le docteur Arthur Agatson, de Floride, avait fait l’essentiel du travail pour moi, et a composé ce qu’il a appelé le régime de «south beach».
Et la suite, comme on dit, tout le monde la connaît. J’ai acheté le livre (10,99 £ probablement la meilleure dépense faite.) et j’ai commencé à suivre le régime conseillé. Non cela n’a pas été facile, ce qui signifie que j’ai du radicalement changer de vieilles habitudes. Mais j’ai bien appris qu’il fallait s’adonner à 100% à ce qui vous procure un tant soit peu de bien.
Cela devint plus facile ! J’ai perdu du poids et je me suis senti mieux. Maintenant trois ans après, j’ai perdu 22 Kg et en faisant également des exercices j’ai pu me débarrasser de l’insuline.
Découvrez plus d’informations sur le régime « South Beach Diet
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